Née en 1945, Michelle passe sa petite enfance dans les Pyrénées, sa maman est catholique pratiquante et son papa ouvrier, résistant et communiste. Il lui transmet des valeurs laïques , d’ouverture aux autres, de respect des différences » tu n’appartiens à personne « lui disait -il

Quand ses filles sont en âge d’aller à l’école, en 1974 , elle s’engage à la FCPE (fédération des conseils de parents d’élèves) et commencent pour elle 40 années de militantisme communiste en Charente maritime, au service de son parti, de sa ville et de sa région, avec la volonté d’ améliorer les conditions de vie de citoyens

Elue régionale de 98 à 2004 dans l’opposition et ensuite de 2004 à 2010 dans la majorité , elle apporte la preuve qu’une élue peut obtenir des avancées sur des dossiers comme ceux des transports.
Ces dossiers furent gérés dans l’esprit de la démocratie partagée avec les relais des « jurys citoyen», sans céder à la moindre compromission mais en acceptant les nécessaires compromis .

En 2014 ,elle prend du recul pour réfléchir autour de questions comme « et le communisme c’est quoi aujourd’hui ? »

Elle choisit d’écrire ses souvenirs, de retrouver les pièces disparues (effacées plutôt) de la généalogie familiale comme cet aïeul, bagnard à Cayenne, qui a écrit des missives sans réponse .

Verba volant, scripta manent !!! Notre entretien est éphémère, sa biographie, elle, restera pour la jeune génération !